Histoire
L'histoire de Saint Mathurin
Saint Mathurin
Prêtre. Confesseur de la foi.
Fin du IIIe siècle - début du IVe siècle.
Fête le 1er novembre (cf. l'édition latine du Martyrologium Romanum publiée aux Presses Vaticanes en 2001 : Die 1 novembris [Kaléndis novembris] : Lyricánti in pago Gastinénsi Aquitániæ, sancti Maturini, presbýteri.)
Pendant près de six siècles, on n'avait, semble-t-il, jamais entendu parler de lui. On ignore pourquoi tout à coup, en 875, le moine parisien Usuard l'introduisit dans son martyrologe. Au siècle suivant, un hagiographe rédigea sa biographie.
D'après la légende, Mathurin naquit à Larchant, entre Malesherbes et Nemours, en Gâtinais. Ses parents, Marin et Euphémie, étaient païens ; son père aurait même été chargé par l'empereur de Rome, Maximien, d'exterminer les chrétiens du pays. Cependant, Mathurin fut secrètement baptisé par l'évêque Polycarpe à l'âge de douze ans. Il convertit ses parents, devint prêtre à l'âge de vingt ans et commença dès lors à accomplir des miracles. Il avait un don particulier pour calmer les énergumènes et chasser les démons.
Sa réputation s'étendit dans la région et bien au-delà, au point que l'empereur en entendit parler et le fit mander pour soigner sa belle-fille Théodora. Les soldats de l'empereur allèrent le chercher et l'emmenèrent à Rome. Mis en présence de la princesse, Mathurin lui fit boire un peu d'huile qu'elle rendit sur le champ, avec le démon qu'elle avait dans le corps. Après avoir renvoyé en enfer cet esprit mauvais, Mathurin vécut encore trois ans dans la Ville éternelle, mettant au service des chrétiens persécutés l'amitié que lui vouait la famille impériale. Quand il mourut, le jour des calendes de novembre, on l'inhuma dans un cimetière romain ; mais c'est à Larchant qu'il voulait reposer ; aussi obtint-il la grâce de ressusciter la nuit suivante, et il retourna se faire enterrer dans son village.
Grande fut la popularité dont jouit en France saint Mathurin au moyen âge. On l'invoquait surtout pour les fous et pour les épouses insupportables. Il va sans dire qu'une fois mis en possession de Larchant (1004), les chanoines de Notre-Dame de Paris y retrouvèrent ses reliques. Ils en gardèrent une partie à Larchant et placèrent les autres dans la chapelle Saint-Mathurin qu'ils édifièrent à Paris, au quartier latin.
À Larchant, une église lui est dédiée, reconstruite par le soin des chanoines de Notre-Dame de Paris à partir de 1153, où affluèrent les pèlerins et les malades pendant des siècles. Plusieurs rois de France, de Louis XI à François Ier et Henri IV font le pèlerinage de Larchant.
La légende de la délivrance de la fille démoniaque vaut à saint Mathurin d'être invoqué pour la guérison des fous, puis il devient le patron des bouffons (dont le métier est de faire les fous), des clowns, des comiques, mais aussi des marins en Bretagne et des potiers d'étain à Paris.
Les cadres de la mairie
Appel à témoin historique
Vous avez certainement remarqué que notre salle du Conseil a trois cadres accrochés sur ses murs:
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le Président de la République (au dessus de la cheminée)
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le portrait signé d'un Monsieur inconnu
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la photographie de ce qui semble être l'inauguration du monument aux morts que nous connaissons tous
Nous aimerions en savoir un peu plus sur les deux derniers cadres qui semblent remonter à fin 1800, début 1900 pour le Monsieur tout seul et 1920, 1922 pour la photographie du monument aux morts.
Si l'un ou l'une d'entre vous peut nous fournir des renseignements sur ces deux cadres nous lui en serions très reconnaissants.
D'avance merci de bien vouloir entrer en contact avec notre Webmaster.
Les grilles du cimetière
Remise en état de la plaque du cimetière faisant état du don fait à la commune de grilles pour clôturer le cimetière
En 1863, Dame Veuve Amable Prévost a fait don à la commune de grilles pour clôturer le cimetière et une plaque gravée pour rappeler ce don généreux, fut apposée sur le mur du cimetière du village.
Victime de l'outrage des ans, cette plaque était devenue quasiment illisible mais grâce à Joseph Schenck qui l'a restaurée, elle a maintenant retrouvé ses couleurs d'antan.
Nous joignons nos remerciements à Joseph Schenck à ceux que n'aurait pas manqué d'exprimer Dame Amable Prévost si elle était parmi nous.
Les maires de Haute-Epine
Les différents maires de Haute-Epine
Période |
Maire |
de 1790 à 1791 |
Jean François Joseph Prévost |
de 1791 à 1792 |
Lucien Jean Baptiste Lardenois |
de 1792 à 1803 |
Nicolas Morel |
de 1803 à 1813 |
Antonin François Dauthuille |
de 1813 à 1862 |
Antoine Eloy Prévost |
de 1862 à 1918 |
Jean-Baptiste Constant Delannoy |
de 1918 à 1925 |
Charles Seignier |
de 1925 à 1936 |
Adrien Ibert |
de 1936 à 1948 |
Eugène Dumont |
de 1948 à 1953 |
Georges Merlin |
de 1953 à 1958 |
Médéric Seignier |
de 1958 à 1969 |
Gilbert Vadurel |
de 1969 à 1977 |
Joseph Roose |
de 1977 à 1983 |
Pierre Paysan Lafosse |
de 1983 à 1995 |
René Mettai |
de 1995 à 1996 |
Marc Callens |
de 1996 à 2001 |
Julia Dumont |
de 2001 à 2007 |
Victor Salaün |
de 2008 à … |
Aleth Béliard |
Evénements insolites
Evénements insolites de l'histoire de Haute-Epine
Louis XIV se rendant à Calais a traversé avec sa suite Haute-Epine après un arrêt à Oudeuil.
Le 14 juillet 1790 fut organisée à Haute-Epine une grandiose fête de la Fédération qui est réputée pour être un modèle et dont le compte-rendu de plusieurs pages figure au registre des délibérations de l'Assemblée municipales de Haute-Epine.
Et non loin de Haute-Epine…
En 1508, à Fontaine-Lavaganne, naît Anne de Pisseleu, fille d'Anne Sanguin de Meudon et de Guillaume de Pisseleu, seigneur d'Heilly, gentilhomme d'antique chevalerie mais peu fortuné qui deviendra la maitresse en titre de François 1er.
Une rumeur persistante dit que François 1er épousa Anne de Pisseleu en l'église de Haute-Epine.